T'as pas chômé.
Tu t'es galvanisé d'échecs médiocres, jour après jour.
Les brandissant comme autant de chaussettes trouées dans ton panier de sale linge.
En reniflant l'effluve morte de tes ongles de tes serres de tes amarres fatiguées.
Tu parades avec un art douteux de tout foirer.
T'efforces d'être humanisé, jouant les sourds / muets / vides de sens.
Tes fuites en riant, tes cachettes en pleurant, ta bravoure en beuglant.
Compter les plantages et les murs éraflés. Ignorer les petites morts distribuées.
Sortir les belles fringues pour aller au supermarché. Bosser en jogging, bien tâché.
Baiser à droite, à gauche, sans trop jouir.
Bousculer les autres, sans jamais t'arrêter, -T'écrases mes grolles, enculé.
Te plaindre, te glorifier, te placarder publiquement, faire les cent pas sans les pieds.
C'est ça ta façon d'aboutir. Ta façon de célébrer l'attente avant de mourir.
Enterre les peaux-mortes de ton esprit créatif sous la glaise bien niaise de tes expos de terre-cuite. Cuite.
Troque le sourire forcé du comédien contre le visage paisible du mannequin.
Flambe les derniers billets de train vers le sud aveuglant, et scrute l'ombre sous tes pompes.
Elle, au moins, ne t'a jamais inventé.
_ hein ?
1 commentaire:
rhâ,l'effluve morte...
rhâ,les cents pas sans les pieds...
putain,je suis jaloux.
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