J'avais beau frapper à la porte comme un forcené, vociférer, m'égosiller, geindre, gronder et me gratter les fesses, rien n'y faisait.
Malheureusement pour moi, les portes de l’hôtel étaient solides, et du haut de ma carrure de gringalet, il m'aurait fallut un bélier du GIGN pour la forcer.
Elke, malgré mes tentatives de négociation aussi nombreuses que variées, faisait la sourde oreille.
Il m'apparaissait de plus en plus évident que je pouvais me brosser pour entrer dans la chambre. La situation était consternante.
J'avais dû user de tous mes charmes pour convaincre cette blonde plantureuse et nettement plus grande que moi de m'accompagner dans cet hôtel. D'ailleurs, le prix de la chambre m'avait coûté un bras. Une fois dedans, j'avais opté pour l'atomisation pure et simple de mon compte en banque et commandé une bouteille de moët-chandon.
La garce picolait vite et profita lâchement que je finisse de la séduire par une conversation -ou plutôt un monologue- sur la vilaine conspiration internationale à laquelle j'imputais la mort de Lady Di.
Of course, j'étais parfaitement conscient qu'elle s'en foutait royalement. Mais mon assurance sur le sujet et le fait qu'elle ne parlât que quelques mots de français m'octroyait un statut bien au-delà de la qualité du thème abordé.
Lorsqu'elle eu terminé de téter son champagne, elle ôta son chemisier sans crier gare, visiblement désireuse que je la tête à mon tour. J'en perdis le fil de mon discours et me lançait à l'assaut de sa poitrine gigantesque, mes petites mains ressemblant à des scouts en pleine ascension de l’Himalaya.
Il ne nous fallut guère longtemps avant de nous retrouver nus et prêts à copuler comme des bêtes agitées de spasmes. Survint alors l'incident inexplicable qui me valut cette fâcheuse posture.
Elke désigna mes pieds, et sembla communiquer son mécontentement quant aux chaussettes que je portais toujours. Je lui répondis, avec un sourire qui se voulait rassurant, qu'il fût exclu que je les ôta.
Non pas que mes panards fussent difformes, mycosés, nauséabonds ou vernis. Non. Je considérais simplement, et ce depuis ma plus tendre enfance, que les chaussettes étaient le dernier rempart vers la nudité la plus extrême. Je n'en changeais que dans la plus grand intimité. Même ma pauvre mère n'avait plus aperçue un bout d'orteil depuis mes dix ans.
Je n'avais donc jamais enlevé cette partie vestimentaire pour baiser. Mes précédentes conquêtes ne me l'avait guère vraiment reproché, par ailleurs.
Elke, elle, semblait furax. Quand il advint évident que mes précieuses chaussettes ne voleraient pas à travers la luxueuse chambre d'hôtel, elle me saisi par les roupettes et m'entraîna vers la porte dite "Exit". Ainsi choppé, il me fût difficile de la réprimander virilement de son geste scandaleux et retorse.
Voilà où j'en étais, donc.
Sur le pas de la porte, à poil, mais Dieu merci, j'avais encore mes chaussettes.
Malheureusement pour moi, les portes de l’hôtel étaient solides, et du haut de ma carrure de gringalet, il m'aurait fallut un bélier du GIGN pour la forcer.
Elke, malgré mes tentatives de négociation aussi nombreuses que variées, faisait la sourde oreille.
Il m'apparaissait de plus en plus évident que je pouvais me brosser pour entrer dans la chambre. La situation était consternante.
J'avais dû user de tous mes charmes pour convaincre cette blonde plantureuse et nettement plus grande que moi de m'accompagner dans cet hôtel. D'ailleurs, le prix de la chambre m'avait coûté un bras. Une fois dedans, j'avais opté pour l'atomisation pure et simple de mon compte en banque et commandé une bouteille de moët-chandon.
La garce picolait vite et profita lâchement que je finisse de la séduire par une conversation -ou plutôt un monologue- sur la vilaine conspiration internationale à laquelle j'imputais la mort de Lady Di.
Of course, j'étais parfaitement conscient qu'elle s'en foutait royalement. Mais mon assurance sur le sujet et le fait qu'elle ne parlât que quelques mots de français m'octroyait un statut bien au-delà de la qualité du thème abordé.
Lorsqu'elle eu terminé de téter son champagne, elle ôta son chemisier sans crier gare, visiblement désireuse que je la tête à mon tour. J'en perdis le fil de mon discours et me lançait à l'assaut de sa poitrine gigantesque, mes petites mains ressemblant à des scouts en pleine ascension de l’Himalaya.
Il ne nous fallut guère longtemps avant de nous retrouver nus et prêts à copuler comme des bêtes agitées de spasmes. Survint alors l'incident inexplicable qui me valut cette fâcheuse posture.
Elke désigna mes pieds, et sembla communiquer son mécontentement quant aux chaussettes que je portais toujours. Je lui répondis, avec un sourire qui se voulait rassurant, qu'il fût exclu que je les ôta.
Non pas que mes panards fussent difformes, mycosés, nauséabonds ou vernis. Non. Je considérais simplement, et ce depuis ma plus tendre enfance, que les chaussettes étaient le dernier rempart vers la nudité la plus extrême. Je n'en changeais que dans la plus grand intimité. Même ma pauvre mère n'avait plus aperçue un bout d'orteil depuis mes dix ans.
Je n'avais donc jamais enlevé cette partie vestimentaire pour baiser. Mes précédentes conquêtes ne me l'avait guère vraiment reproché, par ailleurs.
Elke, elle, semblait furax. Quand il advint évident que mes précieuses chaussettes ne voleraient pas à travers la luxueuse chambre d'hôtel, elle me saisi par les roupettes et m'entraîna vers la porte dite "Exit". Ainsi choppé, il me fût difficile de la réprimander virilement de son geste scandaleux et retorse.
Voilà où j'en étais, donc.
Sur le pas de la porte, à poil, mais Dieu merci, j'avais encore mes chaussettes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire